Historique
La bibliothèque
Sainte-Geneviève a pour origine lointaine l'abbaye de sainte
Geneviève, elle
même fondée au VIe siècle par Clovis.
L'église est tout d'abord
consacrée aux apôtres Pierre et Paul. Elle est alors
régie par la règle de
saint benoît. Le lieu prend ensuite le nom qu’il porte
actuellement car sainte
Geneviève, patronne de Paris, y est inhumée en 512. Il
s'agit de l'une des plus
anciennes abbayes parisiennes. Elle connaît alors un rayonnement
dans toute
l'Europe.
La vie des religieux y est
très réglementée. La journée se partage
entre les prières, le travail manuel et
le travail intellectuel. L'activité des moines copistes assure
pendant toute
une période l'approvisionnement du lieu en manuscrits. Il ne
demeure toutefois
aucun ouvrage de cette époque car l'abbaye a été
pillée plusieurs fois par les
Normands aux IXe et Xe siècles.
L'ampleur des
collections devient plus importante au XIIe siècle.
À partir de
1148, la réforme de l'abbé saint Denis impose aux
chanoines de l'ordre de Saint
Augustin d'entretenir une bibliothèque et une école de
copistes. L'activité
scripturale est alors plus réglementée et plus importante
qu'elle ne l'était
auparavant. Il est notable de constater que ce moment coïncide
avec la création
des premières universités aux XIIe et XIIIe
siècles. Il y
a donc un besoin de créer des lieux de conservation du savoir
où l'on puisse
consulter des ouvrages. Au XIIIe siècle, les
chanoines dressent une
liste comportant 200 volumes mis à la disposition des
écoles. La bibliothèque
s'agrandit ainsi peu à peu au cours des siècles.
Néanmoins, au XVIe
siècle, l'affaiblissement de la
communauté et une mauvaise administration sont la cause de la
dispersion de
nombreux ouvrages, ceci malgré la rareté et la
préciosité des manuscrits. La
bibliothèque se maintient néanmoins.
Le règne de
Louis XIII correspond à une nouvelle période de
rayonnement de la bibliothèque.
En effet, en 1619, ce dernier nomme le cardinal de La Rochefoucauld
abbé de
Sainte-Geneviève. Or, en 1664, l'abbé offre environ 600
volumes appartenant à
sa collection personnelle. Ce don constitue le point de départ
de l'actuelle
bibliothèque. D'autre part, une réforme consacre la
bibliothèque monastique :
« bibliothèque royale
Sainte-Geneviève ». La Rochefoucauld est
également à l'origine du fonds d'archives. D'autres dons
venant de particuliers
ou d'abbayes enrichissent largement le fonds de la bibliothèque
au cours du
siècle. Ainsi à la fin du XVIIe siècle
la bibliothèque comprend 20
000 livres imprimés.
Le plus grand
accroissement du nombre d'ouvrages se fait au XVIIIe
siècle. En
1710, l'archevêque de Reims, Charles Maurice Le Tellier
lègue 16 000 volumes.
Ce don, riche en sciences religieuses, géographie, sciences,
médecine, et en
partitions musicales comporte notamment de nombreuses éditions
rares et de
belles reliures. La bibliothèque possède dès lors
un grand nombre d'ouvrages
aux thèmes très variés : sciences religieuses,
médecine, géographie, sciences,
ainsi que de très grandes reliures : Jean Grolier, Henri VIII
d'Angleterre,
Jean Auguste de Thou, ou des livres rares : incunables, éditions
Aldines... Dès
cette époque, la bibliothèque possède près
de 5000 volumes concernant les pays
du Nord, c'est ce fonds qui constituera la base de la
bibliothèque Nordique.
Le XVIIIe siècle
et la période révolutionnaire épargnent la
bibliothèque. En effet, les
chanoines parviennent à éviter la dispersion et la
destruction d’ouvrages que
bien d'autres lieux ont subi. Les oeuvres d'art que SG possède
soient des
bustes, du mobilier et des peintures sont également
épargnés. Par ailleurs, la
continuité du dépôt reste assurée et la
bibliothèque reste ouverte
régulièrement au public, qu'il soit universitaire ou non.
En 1790, la
bibliothèque Sainte-Geneviève passe aux mains de la
république sans subir de
dommages. Cela, grâce au chanoine Pingré, alors
chargé de son administration.
Elle est laissée à la garde de ses bibliothécaires
bien qu'elle devienne la
propriété de la nation. Rebaptisée, elle devient
la Bibliothèque du Panthéon et
s'ouvre à quiconque cherche à accéder à des
informations. Dès lors, elle
bénéficie même d'un budget alloué par la
ville qui assure sa survie.
En 1796, elle reçoit un don
important de Daunou, un de ses administrateurs (un des trois
commissaires du
directoire à Rome). Il s'agit de toute une collection d'oeuvres
précieuses
provenant de la confiscation de la bibliothèque de Pie V.
Pendant la
restauration, Charles X rend son nom de sainte-Geneviève
à la bibliothèque et
un décret royal datant du 27 mars 1828 confirme son rôle
de bibliothèque
publique. À cette occasion, les autorités lui accordent
le bénéfice d'un
exemplaire du dépôt légal. Cette mesure permet
à la bibliothèque un
accroissement constant de ses collections en livres contemporains.
Malgré des
budgets insuffisants, ceci lui permet de faire face à la demande
croissante du
lectorat universitaire.
Au cours des
siècles, la bibliothèque a pris une vaste ampleur. Au XIXe
siècle,
le bâtiment se révèle trop étroit pour
abriter tous les ouvrages en possession
de la bibliothèque. La place réservée à
l'accueil des lecteurs est également
insuffisante car les étudiants abondent, en raison de la
proximité des écoles :
Sorbonne, écoles de droit, Lycée Napoléon (actuel
lycée Henri IV installé
depuis 1796 dans les locaux de l'abbaye Sainte-Geneviève). La
construction d'un
bâtiment spécifique pour la bibliothèque est
décidée en 1838 sous le règne de
Louis-Philippe.
Le projet est confié à Henri
Labrouste (1801-1875) en 1843. L'emplacement est fixé non loin
de l'ancienne
abbaye, sur un terrain occupé par l'ancien collège
Montaigu, devenu prison
militaire et depuis désaffecté. Une première
partie de l'édifice est
transformée pour recevoir en octobre 1842 les collections les
plus demandées.
Le reste du bâtiment est détruit pour faire place à
une nouvelle construction.
La première pierre de l'édifice est posée en 1844
par le ministre des Travaux
Publics. Les premiers lecteurs sont accueillis sept ans plus tard, en
février
1851.
Tout au long du
XIXe siècle, les dons continuent d'enrichir la
bibliothèque.
Sainte-Geneviève affirme encore son rôle de grande
bibliothèque publique et
encyclopédique. Elle figure parmi les quatre grandes
bibliothèques de Paris
régies par l'ordonnance de 1830, aux côtés de la
Bibliothèque Royale, de la
Mazarine et de L'Arsenal. L'importance de la mission universitaire de
la
bibliothèque est reconnue encore une fois et elle est
incorporée à l'ensemble
des bibliothèques de l'université par décret en
1830.
Depuis 1829, Sainte-Geneviève abrite un ensemble de documents appartenant à l'université de Paris. Il s'agit du fonds littéraire Jacques Doucet qui comprend de nombreuses plaquettes rares, des éditions originales, des éditions de luxe et de grandes reliures réalisées sur des ouvrages d'auteurs des XIXe et XXe siècles (Kieffer, Pierre Legrain, Rose Adler).
La nouvelle
construction est d'inspiration néoclassique. Elle allie la
pierre, le métal et
la fonte qui sont des matériaux très prisés au
début du XIXe siècle.
L'exemple le plus emblématique de construction
réalisé selon cette tendance est
la tour Eiffel. Plusieurs endroits sont significatifs de l'oeuvre
architecturale de Henri Labrouste : façade, vestibule et salle
de lecture.
-Façade
Elle est de
style classique et se distingue par sa simplicité et sa
sobriété. Le
rez-de-chaussée, très peu ouvert, contraste avec le
premier étage contenant la
salle de lecture percée de larges fenêtres. Il comporte
une décoration très
sobre faite d'une guirlande de feuilles sculptées dans la
pierre, relevée par
le monogramme en bronze S.G.. Le premier étage comporte quant
à lui les noms de
810 penseurs et auteurs illustres. La porte de bronze qui constitue
l'entrée
principale de la bibliothèque s'ouvre au centre de la
façade. Elle est l'oeuvre
de Simonet. Elle est simplement encadrée de deux
candélabres sculptés en bas
relief. La hauteur de l'entablement de l'étage correspond aux
proportions de
l'école de droit de la rue Soufflot. Cela inscrit le
bâtiment dans l'unité
d'ensemble de la place du Panthéon.
-Vestibule
L'entrée dans
la bibliothèque se fait par un large vestibule. À droite,
s'ouvrent l'accès des
salles de la réserve et un large escalier au fond du vestibule
mène à la salle
de lecture du fonds général. Cet espace,
décoré de feuillages peints, est
soutenu par deux rangées de piliers à l'antique. Ce
décor, élaboré par Henri
Labrouste, veut suggérer le calme propre à un jardin et
favorable à la
concentration. Des bustes de personnes illustrant les
différentes sciences
présentes dans les collections de la bibliothèque
constituent l'autre élément
décoratif du vestibule tout en
soulignant qu'il s'agit d'un lieu d'étude.
-Salle de lecture
Cette pièce mesure 80 m. de long sur 17 m. de large. Elle illustre tout particulièrement le travail de mélange des matériaux propres à cette période, car elle allie le fer (charpentes et les supports), la pierre (murs) et le bois (rayonnages de livres). La salle est divisée en deux nefs reposant sur seize colonnes en fonte sur piédestal de pierre. La charpente de la grande salle est composée de deux voûtes en berceaux parallèles. Les arcs de métal ouvragés en plein cintre soutiennent la plafond tout en soulignant la voûte. Ces arcs, rentrant dans la composition du décor, ont été réalisés par un serrurier nommé Roussel et par le fondeur Calla. Les colonnes situées au centre de la salle se distinguent des autres car leurs assises sont décorées de visages féminins. Ces têtes orientées vers le levant et le couchant symbolisent le jour et la nuit dont la lumière pénètre par les quarante et une hautes croisées. Le décor peint sur les murs est discret. Ceci focalise l'attention des visiteurs sur les alignements d'étagères portant les ouvrages. La lumière de la pièce est tout à la fois dispensée par les larges fenêtres laissant entrer la lueur du jour et par une série de lampes d'opaline. Cette salle qui ne disposait que de 76 places assises à l'origine en dispose aujourd'hui de 400 grâce au remaniement de l'emplacement des tables.
Différents
fonds constituant les trois départements de la
bibliothèque, à savoir le fonds
général, le dépôt de la réserve et la
Bibliothèque Nordique.
-Mode de fonctionnement et classification
La Bibliothèque
Sainte-Geneviève conserve environ deux millions de documents
illustrant tous
les domaines du savoir : Philosophie, psychologie, religions, sciences
sociales, sciences pures et appliquées, linguistique, art,
littérature,
géographie et histoire. Elle se divise en trois
départements qui gèrent tous
ces livres:
Le
département du fonds
général
Il comprend la plus grande
partie des collections d'ouvrages et des périodiques. Il
gère 1 200 000
imprimés des XIXe et XXe siècles
(dont 16 000 en accès
libre), 12 770 titres de périodiques (dont 2 531 pour
l'année en cours) ainsi
qu'une importante collection de microformes et de CD.ROM. A cela,
s'ajoutent
les catalogues de la bibliothèque, des bibliographies, des
dictionnaires, des
encyclopédies, des textes juridiques... La majorité des
documents (originaux et
microformes) est conservée en magasin. La consultation se fait
sur place dans
la salle de lecture.
Le
département de la réserve
Il gère l'ensemble du fonds
ancien, provenant pour l'essentiel de la bibliothèque de
l'ancienne abbaye de
Sainte-Geneviève, ainsi que les livres précieux et les
ouvrages des XVIe,
XVIIe, XVIIIe siècles et du début
du XIXe
siècle. Ce département comprend 4 238 manuscrits, 1 450
incunables, 120 000
imprimés du XVIe au XIXe siècle, un
riche fonds musical
(661 partitions musicales), 50 000 estampes et photographies, des
oeuvres et
objets d'art, 12 vidéodisques, un fonds iconographique
accessible pour bases de
données informatisées, un fonds moderne de
bibliographies, et des ouvrages portant
sur l'histoire du livre ainsi que sur l'histoire de l'art.
Les
manuscrits :
Sur plus de 2 000
manuscrits, 750 environ sont des manuscrits médiévaux ou
du XVIe
siècle. Un quart est enluminé. La période
antérieure au XIIe siècle
est relativement peu représentée en raison des pillages
normands. De nombreux
manuscrits portent sur la vie de l'abbaye. En ce qui concerne les
manuscrits
des XVIIe et XVIIIe siècles, ils
fournissent de précieux
renseignements sur les réforme de La Rochefoucauld. On trouve
également des
correspondances de Génovéfains, des listes de religieux,
des actes
capitulaires, etc. Pour les XIXe et XXe
siècles, on
trouve surtout des notes laissées par des érudits. Les
manuscrits grecs et
orientaux ont étés transférés à la
Bibliothèque nationale.
Les
estampes :
Le fonds des estampes
provient pour les deux tiers de la bibliothèque de l'abbaye et
s'est accru
grâce à la collection iconographique réunie par
Louis Jean Guénebault. De
nombreuses gravures ont été découpées et
montées dans des porte-feuilles ce qui
en rend l'identification parfois difficile. En plus des estampes
isolées, on
trouve également des recueils reliés.
Les
périodiques :
Parmi les 7 000 volumes de
périodiques des XVIIe et XVIIIe
siècles, on trouve les
collections classiques du Mercure, de
la Gazette et des titres rares.
Les
ouvrages de référence et
les bibliographies :
Ils concernent l'histoire du
livre (manuscrit et imprimé), de la reliure, de l'estampe, des
collections, de
la presse.
Les
ouvrages modernes
d’histoire de l’art :
On trouve la section moderne
d'ouvrages d'histoire de l'art ainsi que les périodiques de
cette discipline.
Les
catalogues :
Outre les catalogues sur
fiches, il existe pour certains fonds des catalogues imprimés :
- Catalogue des manuscrits
de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, par Charles Kohler,
Paris, 1893,1896.
- Catalogue des incunables de la
Bibliothèque
Sainte-Geneviève, rédigé par Daunou, Paris, 1892,
etc...
Cabinet
des curiosités :
La réserve regroupe les
oeuvres et objets d'art appartenant à Sainte-Geneviève.
Le cabinet, conçu par
le père Molinet (1675-1687), rassemble des pièces
naturelles et archéologiques
rares, des objets ethnographiques rapportés de voyages
d'exploration. Bien
qu'il n'ait pas été conservé lors de la
révolution, il comporte encore quelques
unes de ces pièces.
La
Bibliothèque Nordique
Elle constitue le fonds fenno scandinave de Sainte Geneviève. Il doit son origine à un don fait en 1868 à la bibliothèque par les héritiers d'Alexandre Dezos de la Roquette, ancien consul de France au Danemark et en Norvège et vice-président de la société de Géographie. La collection La Roquette comprenait environ 1 500 volumes portant sur des sujets d'histoire, de géographie, de droit et de littérature. Sainte-Geneviève possédait déjà environ 500 volumes scandinaves ou ayant trait à la Scandinavie, provenant pour la plupart de la bibliothèque de Charles-Maurice Le Tellier. Il a donc été décidé, en 1872, de réunir cet ancien fonds génovéfain avec le don de La Roquette et de constituer une collection scandinave de plus de 2 000 volumes. La section a aujourd'hui une large ampleur. Désormais, le fonds est spécialisé dans les langues et littératures du Danemark, de la Finlande, du Groënland, d'Islande, d'Estonie, de la Norvège et de la Suède. Il se compose de 160 000 volumes et de 3 460 titres de publication en série dont 1 250 en cours. On y trouve également des traductions de textes en français. Le fonds de cette section s'est largement accru à partir de 1920, grâce aux subventions et aux dons du Danemark, de la Finlande, de la Norvège et de la Suède. Chaque année, le fonds s'accroît d'environ 2 300 ouvrages, de 1 200 périodiques et collections en cours, et de 1 500 biographies. Depuis 1986, la bibliothèque Nordique s'enrichit d'un fonds estonien.
Atelier
de manutention
Cet atelier est chargé d'effectuer les opérations préalables avant la mise en circulation des livres au sein de la bibliothèque. De nombreux livres arrivent constamment à Sainte-Geneviève. Il peut s'agir d'ouvrages arrivant du dépôt légal (tout éditeur doit en effet fournir à chaque parution sept exemplaires à la Bibliothèque nationale, qui répartit ensuite les ouvrages dans les différentes bibliothèques), de dons ou encore d'achats. Ces livres passent tout d'abord entre les mains du conservateur afin qu'il les enregistre et leur donne une cote selon le sujet traité. C'est ensuite l'atelier de manutention qui prend en charge ces livres. La première opération effectuée est l'estampillage. Il est posé sur la première page de titre, la page 41 et sur la dernière page imprimée ou encore à l'achevé d'imprimé. Les personnes de l'atelier posent ensuite une bande magnétique destinée à prévenir le vol. Dans le cas d'une nécessité de faire des montages en encart, comme par exemple pour les livres accompagnés d'un autre support d'information tel que les CD ou les CD.ROM, ces opérations sont également réalisées dans cet atelier. La dernière étape est le rondage. Cette opération consiste à apposer une pastille de couleur sur le dos du livre. Sur cette étiquette une lettre figure afin de renseigner sur le contenu du livre :
Il convient de préciser que
cette opération est effectuée avec une colle
spéciale : élasta f, (réversible).
Si la colle ne suffit pas à faire tenir la pastille on utilise
alors du
filmolux (très employé pour les livres brochés ou
glacés). Les livres sont
alors prêts à être mis en circulation et sont
rangés sur les rayonnages ou en
magasin par les magasiniers.
- Atelier de restauration
Cet atelier est adjacent à l'atelier de manutention. Son fonctionnement est assuré par deux relieurs restaurateurs : Michel Marchesseau et Marilo Bereciartua. Les pièces sur lesquelles une intervention est faite sont choisies par le conservateur. Les interventions sont décidées en fonction de l'état, de la valeur, de l'intérêt, et de la fréquence de la demande des livres. La BSG possède en effet un très grand nombre d'ouvrages qui demandent une restauration et il faut faire un choix selon certaines priorités. Il convient de préciser qu'il s'agit en général d'ouvrages anciens provenant pour la plupart de la réserve. D'autres travaux de restauration peuvent également être effectués dans cet atelier : cartes anciennes, boîte catalogue... Le type d'intervention est déterminé à la fois par le conservateur et par les restaurateurs, toujours en fonction des critères qui ont amené à intervenir sur les ouvrages. Il faut savoir que chaque livre demande un traitement particulier en fonction de la structure de la reliure, des matériaux le composant et du degré de dégradation dans lequel il se trouve. Les restaurateurs sont également chargés de réaliser certaines boîtes ou pochettes de conservation pour les livres, objets ou documents demandant une attention toute particulière.